
Que ce soit pour une cyclosportive exigeante, un séjour à vélo de plusieurs jours consécutifs, ou une sortie d'endurance solitaire dépassant les 100 kilomètres, bien s'alimenter avant, pendant et après l'effort constitue un élément absolument essentiel pour maintenir un niveau de performance optimal constant et éviter le redoutable fameux coup de fringale qui peut transformer une belle sortie en véritable calvaire. L'alimentation et l'hydratation jouent un rôle physiologique clé déterminant avant la sortie (constitution des réserves énergétiques), pendant l'effort (maintien de la glycémie et prévention de la déshydratation), et après la performance (optimisation de la récupération musculaire). Une mauvaise gestion nutritionnelle peut rapidement transformer une belle sortie planifiée en une véritable épreuve douloureuse marquée par la fatigue précoce, les crampes musculaires, et l'effondrement mental.
Dans cet article complet et détaillé, nous allons vous transmettre toutes les clés scientifiques et pratiques pour optimiser stratégiquement votre nutrition cycliste, éviter consciencieusement les erreurs classiques commises par la majorité des cyclistes amateurs, et tenir efficacement la distance sur vos sorties longues en maintenant plaisir et performance du premier au dernier kilomètre.
L'alimentation durant les jours précédant une sortie longue distance (cyclosportive, étape de voyage à vélo, randonnée d'endurance) s'avère tout aussi critique et importante que ce que vous consommez précisément le jour de l'effort lui-même. L'objectif physiologique principal consiste à maximiser systématiquement vos réserves hépatiques et musculaires de glycogène (la principale source d'énergie rapidement mobilisable du corps humain lors d'efforts d'intensité modérée à élevée) tout en évitant scrupuleusement tout aliment potentiellement susceptible de provoquer des troubles digestifs pénalisants (ballonnements, crampes abdominales, diarrhées) pendant l'effort prolongé.
Faites le plein stratégique de glucides complexes à index glycémique modéré : Privilégiez systématiquement les sources de glucides complexes offrant une libération énergétique progressive et durable : riz complet ou basmati, pâtes complètes ou semi-complètes, patate douce, quinoa, pain complet au levain, flocons d'avoine. Ces aliments riches en amidon permettent de remplir progressivement et efficacement vos réserves musculaires de glycogène (environ 400-500g stockables) et hépatiques (environ 100-120g stockables) constituant votre carburant principal pour l'effort d'endurance.
Hydratez-vous correctement et régulièrement : Consommez au minimum 2 litres d'eau pure quotidiennement (davantage si températures élevées ou entraînements intensifs), répartis régulièrement tout au long de la journée plutôt que concentrés sur quelques prises importantes, pour éviter toute déshydratation latente chronique qui compromettrait vos performances dès les premiers kilomètres. L'urine doit présenter une couleur jaune pâle claire témoignant d'une hydratation optimale.
Évitez strictement les aliments gras ou difficiles à digérer : Limitez drastiquement ou éliminez temporairement les fritures commerciales, sauces lourdes crémeuses, charcuteries grasses, aliments ultra-transformés industriels riches en additifs, et pâtisseries grasses. Ces aliments ralentissent considérablement la digestion, mobilisent excessivement l'énergie vers le système digestif au détriment des muscles, et peuvent provoquer inconforts et lourdeurs pendant l'effort.
Maintenez un apport protéique modéré régulier : Continuez consommant vos sources habituelles de protéines de qualité (viandes maigres, poissons, œufs, légumineuses, produits laitiers) sans augmentation excessive, maintenant l'intégrité musculaire et la récupération des entraînements précédents.
Un dîner stratégiquement riche en glucides mais résolument facile à digérer : Composez une assiette généreuse mais digeste associant glucides complexes abondants et accompagnement léger : pâtes blanches ou complètes (selon tolérance digestive individuelle) avec une sauce tomate maison légère agrémentée d'un filet d'huile d'olive, ou riz blanc parfumé accompagné de légumes cuits vapeur tendres (courgettes, carottes, haricots verts). Évitez absolument les sauces crémeuses, fromages fondus, ou préparations frites mobilisant excessivement l'appareil digestif.
Pas d'excès de fibres insolubles ou de protéines en trop grande quantité : Limitez temporairement les légumes crus volumineux (salades composées généreuses, crudités abondantes), légumineuses riches en fibres fermentescibles (haricots secs, lentilles, pois chiches en grandes quantités), et portions excessives de viandes rouges nécessitant digestion prolongée, pour éviter tout inconfort digestif (ballonnements, gaz, crampes) pendant l'effort du lendemain.
Pas d'alcool ni d'excès de caféine : L'alcool, même consommé modérément, favorise significativement la déshydratation cellulaire, perturbe la qualité du sommeil réparateur, et compromet la glycogénèse (reconstitution des réserves de glycogène). La caféine excessive (plus de 2-3 cafés quotidiens) possède également des propriétés diurétiques augmentant les pertes hydriques. Privilégiez hydratation pure et tisanes relaxantes favorisant sommeil récupérateur.
Couchez-vous tôt pour un sommeil réparateur optimal : Visez minimum 8 heures de sommeil de qualité. Le sommeil constitue la période privilégiée de reconstitution glycogénique, récupération musculaire, et régulation hormonale. Un déficit de sommeil (moins de 7 heures) compromet significativement les performances d'endurance du lendemain.
Un petit-déjeuner complet consommé 2 heures à 3 heures avant le départ, permettant digestion complète évitant inconfort gastrique pendant effort, composé stratégiquement de :
Glucides à libération progressive : Pain complet grillé avec miel ou confiture, flocons d'avoine cuits (porridge) avec fruits secs et miel, ou banane bien mûre riche en glucides rapidement assimilables. Ces aliments fournissent l'énergie immédiatement disponible et progressivement libérée pendant les premières heures d'effort.
Une source modérée de protéines de qualité : Yaourt nature entier ou grec, œufs pochés ou brouillés, fromage blanc nature, ou tranche de jambon blanc dégraissé. Les protéines ralentissent légèrement l'absorption des glucides créant libération énergétique plus stable et prolongée, tout en préservant l'intégrité musculaire durant l'effort.
Une touche limitée de lipides de qualité : Beurre de cacahuète naturel (une cuillère à soupe), purée d'amande complète, ou quelques noix/amandes entières. Les lipides ralentissent encore davantage la digestion et fournissent énergie de fond pour efforts très prolongés dépassant 4-5 heures.
Hydratation matinale systématique : 500 millilitres d'eau plate tempérée dès le réveil pour réhydrater l'organisme après la nuit (perte hydrique respiratoire nocturne), puis hydratation par petites gorgées régulières (100-150ml toutes les 15-20 minutes) jusqu'au départ effectif, sans excès créant inconfort gastrique ou besoin urgent d'uriner pendant les premiers kilomètres.
Évitez absolument : Aliments gras (viennoiseries industrielles, croissants au beurre, pâtisseries crémeuses), produits laitiers en excès si intolérance lactose latente, fibres insolubles abondantes (céréales complètes volumineuses, fruits très fibreux), et café excessif (maximum 1-2 expressos).
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Sur une sortie longue distance dépassant 3 heures d'effort continu, l'objectif physiologique primordial consiste à maintenir un apport énergétique externe constant et régulier pour éviter l'épuisement prématuré des réserves de glycogène endogènes (conduisant au redoutable "mur" ou "coup de fringale brutale") et maintenir un niveau de performance stable et confortable du premier au dernier kilomètre parcouru.
Boire régulièrement selon un planning prédéfini : Consommez systématiquement 1 à 2 gorgées substantielles (environ 150-200ml au total) toutes les 10 à 15 minutes chronomètre en main, indépendamment de la sensation subjective de soif qui constitue déjà un signal de déshydratation débutante. Programmer une alarme discrète sur votre compteur vélo peut s'avérer extrêmement utile maintenant cette régularité cruciale.
Adapter intelligemment en fonction des conditions météorologiques : En cas de forte chaleur estivale (température dépassant 28-30°C) ou d'humidité atmosphérique élevée augmentant dramatiquement la sudation, alternez stratégiquement entre eau pure neutre et boisson d'effort isotonique spécialement formulée contenant des électrolytes essentiels (sodium principalement, mais également magnésium, potassium, calcium) compensant les pertes minérales sudorales importantes. Une déshydratation même modeste de seulement 2% du poids corporel (soit 1,4kg pour un cycliste de 70kg) réduit déjà la performance aérobie de 10-15%.
Ne jamais attendre passivement d'avoir soif pour boire : La sensation de soif apparaît tardivement, lorsque la déshydratation atteint déjà 1-2% du poids corporel, soit un stade où la performance commence déjà à décliner significativement. Adoptez une approche proactive anticipative plutôt que réactive concernant l'hydratation. Une déshydratation, même légère et apparemment mineure, impacte directement et négativement la performance cardiovasculaire, la thermorégulation corporelle, et les capacités cognitives de concentration. Pour approfondir la gestion globale de l'effort, consultez nos conseils pour gérer une sortie longue distance.
Quantité quotidienne recommandée : Visez globalement 500-800ml d'hydratation par heure d'effort selon intensité, température ambiante, et taux de sudation individuel (très variable entre cyclistes). Par temps chaud intense, certains cyclistes transpirent abondamment jusqu'à 1,5-2 litres par heure nécessitant hydratation encore plus soutenue.
Consommer approximativement 60 à 90 grammes de glucides par heure d'effort, quantité scientifiquement démontrée optimale pour maintenir glycémie stable et retarder épuisement glycogénique, répartis intelligemment en sources variées et complémentaires :
Gels énergétiques concentrés : 1 gel standard (contenant généralement 20-25g glucides) toutes les 45 minutes à 1 heure, particulièrement lors des phases d'effort intense soutenu (montées raides, accélérations, sections ventées face au vent). Les gels offrent absorption rapide et transport pratique mais peuvent occasionner inconforts gastriques si consommés sans eau d'accompagnement suffisante ou en trop grande quantité rapprochée. Pour optimiser votre approche des ascensions, découvrez nos conseils pour grimper les cols en endurance.
Barres énergétiques solides : 1 barre énergétique complète (30-40g glucides typiquement) toutes les 1 heure 30 à 2 heures, fournissant glucides, parfois protéines en faible proportion, et sensation de satiété psychologique importante. Les barres nécessitent mastication prolongée (difficile haute intensité) mais offrent variété gustative appréciable et énergie progressive.
Aliments naturels complémentaires : Fruits secs naturels (dattes, figues, abricots - très concentrés en sucres naturels), pâtes de fruits artisanales ou commerciales, bananes bien mûres facilement digestibles et riches en potassium, ou même portions de pain d'épices. Ces options naturelles offrent glucides, micronutriments, et changement gustatif bienvenu évitant lassitude produits industriels sucrés monotones.
Boissons énergétiques glucidiques : Certains cyclistes préfèrent dissoudre poudre énergétique dans bidons (apportant 30-40g glucides par 500ml) assurant hydratation et apport glucidique simultané simplifiant gestion nutritionnelle. Attention toutefois concentration excessive (supérieure 8% soit 80g/litre) ralentissant vidange gastrique et risquant inconforts digestifs.
Ne jamais tester un nouveau produit nutritionnel le jour de l'épreuve importante : Il demeure impératif et non négociable d'avoir préalablement testé minutieusement tous les aliments et boissons envisagés lors de sorties d'entraînement longues similaires en intensité et durée. Chaque organisme réagit différemment (tolérances digestives, préférences gustatives, efficacité énergétique ressentie) et découvrir une intolérance le jour de la cyclosportive peut ruiner complètement la performance et l'expérience.
Manger une quantité excessive d'un seul coup : Privilégiez systématiquement des prises alimentaires fractionnées, petites et régulières (toutes les 20-30 minutes) plutôt que repas volumineux occasionnels. L'estomac pendant l'effort possède capacité digestive réduite (sang mobilisé vers muscles actifs) et surcharge alimentaire provoque ballonnements, nausées, reflux gastriques pénalisants.
Sauter négligemment un ravitaillement planifié : Respectez scrupuleusement votre planning nutritionnel prédéfini même si absence subjective de faim. Il s'avère physiologiquement souvent trop tard lorsque vous ressentez brutalement la fringale (chute glycémie) - la récupération énergétique nécessite alors 20-30 minutes minimum créant passage difficile avec performance effondrée temporairement.
Boire uniquement de l'eau pure sur une sortie longue dépassant 3-4 heures : Un déficit progressif en électrolytes essentiels, particulièrement sodium perdu abondamment par sudation (concentration sudorale 1-2g sodium par litre), entraîne progressivement hyponatrémie (dilution sanguine sodique), crampes musculaires douloureuses, et baisse significative de la performance musculaire et cognitive. Alternez eau pure et boisson électrolytique ou consommez aliments légèrement salés (biscuits apéritifs, bretzels).
Négliger les signaux corporels précoces : Écoutez attentivement votre corps. Premiers signes de défaillance énergétique incluent : baisse soudaine motivation, difficulté maintenir allure habituelle confortable, irritabilité mentale croissante, jambes subitement "lourdes", légers vertiges. Réagissez immédiatement en augmentant temporairement apports glucidiques et ralentissant légèrement allure permettant absorption et assimilation.
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Une alimentation post-effort judicieusement planifiée et rapidement mise en œuvre permet d'accélérer significativement la récupération musculaire complète, reconstituer efficacement les réserves énergétiques épuisées, et préparer optimalement l'organisme pour les efforts ultérieurs, particulièrement crucial lors de séjours cyclistes comportant plusieurs jours consécutifs d'efforts soutenus importants.
Apport rapide combinant glucides et protéines dans ratio optimal : Consommez idéalement dans les 30 minutes (maximum 60 minutes) suivant l'arrêt complet de l'effort une collation ou boisson apportant approximativement 40 grammes de glucides rapidement assimilables plus 20 grammes de protéines complètes de haute qualité biologique. Cette fenêtre métabolique correspond à la période où les muscles présentent sensibilité maximale à l'insuline facilitant resynthèse glycogénique accélérée et réparation tissulaire musculaire optimale.
Options pratiques efficaces :
Hydratation compensatrice avec électrolytes : Continuez buvant abondamment eau enrichie en électrolytes (boisson récupération commerciale ou eau avec pincée sel et jus citron) pour compenser intégralement la perte hydrique et minérale sudorale subie pendant l'effort. Pesez-vous avant et après sorties longues quantifiant précisément pertes hydriques individuelles guidant réhydratation (chaque kg perdu correspond à 1L eau à reconstituer).
Un repas complet équilibré riche en protéines réparatrices et glucides reconstitutifs :
Sources protéiques de qualité (portion 150-200g) : Poulet grillé ou rôti sans peau, poisson blanc ou gras (saumon, maquereau riches oméga-3 anti-inflammatoires), œufs entiers biologiques, tofu ferme, ou viande rouge maigre occasionnellement. Les protéines alimentaires fournissent acides aminés essentiels nécessaires réparation fibres musculaires micro-lésées pendant l'effort prolongé.
Glucides complexes reconstitutifs (portion généreuse 200-300g cuits) : Riz complet ou basmati, pâtes complètes, quinoa, patate douce rôtie, ou pain complet au levain. Ces glucides complexes reconstituent progressivement et durablement les réserves musculaires et hépatiques de glycogène épuisées pendant l'effort d'endurance.
Légumes colorés variés abondants : Brocoli vapeur, épinards, carottes, tomates, poivrons - riches en antioxydants naturels (vitamines C, E, polyphénols) combattant stress oxydatif généré par l'effort prolongé, et micronutriments essentiels (vitamines B, magnésium, potassium) soutenant métabolisme énergétique et fonction musculaire.
Lipides de qualité pour récupération membranaire : Huile d'olive extra-vierge première pression, avocat frais, noix et amandes nature, graines de chia ou lin. Les lipides insaturés soutiennent intégrité membranes cellulaires endommagées, modulent inflammation post-exercice, et facilitent absorption vitamines liposolubles (A, D, E, K).
Exemple de repas récupération complet idéal : Pavé de saumon grillé (150g) accompagné de riz complet (250g cuit), brocoli vapeur et carottes colorées (200g), arrosé d'huile d'olive (1 cuillère soupe), avec quelques noix en accompagnement et fruit frais en dessert.
Maintenir hydratation généreuse : Continuez buvant régulièrement au-delà des premières heures, visant urine claire témoignant réhydratation complète. Certains cyclistes restent légèrement déshydratés 24-48h après sorties très longues chaudes.
Alimentation anti-inflammatoire naturelle : Privilégiez aliments naturellement anti-inflammatoires (poissons gras, baies rouges, curcuma, gingembre, thé vert) accélérant récupération et réduisant courbatures musculaires post-effort (DOMS - Delayed Onset Muscle Soreness).
Sommeil récupérateur prioritaire : Le sommeil demeure le facteur récupération le plus puissant. Visez 8-9 heures nuits suivant efforts importants, favorisant réparation tissulaire, régulation hormonale (testostérone, hormone croissance), et consolidation mémoire musculaire.
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Ne pas boire suffisamment régulièrement : La déshydratation progressive, même modérée, entraîne inévitablement baisse significative performance cardiovasculaire (réduction volume sanguin, augmentation fréquence cardiaque), thermorégulation défaillante (surchauffe corporelle), et altération concentration mentale. Résultat : performance chute drastiquement, récupération ralentit, risque défaillance augmente.
Attendre passivement d'avoir faim pour s'alimenter : Lorsque sensation faim apparaît pendant effort, la glycémie chute déjà dangereusement et reconstitution énergétique nécessite délai 20-30 minutes minimum avant ressentir bénéfices. L'énergie disponible sera déjà en chute libre, vous obligeant ralentir drastiquement ou même arrêter temporairement. Anticipez systématiquement.
Expérimenter témérairement un nouvel aliment le jour de l'effort important : Risque majeur de troubles digestifs imprévisibles (nausées, crampes abdominales, diarrhées) pouvant complètement ruiner performance et expérience. Testez toujours préalablement nouveaux produits lors d'entraînements sans enjeu, jamais lors d'événements importants.
Négliger complètement la récupération nutritionnelle post-effort : Récupération incomplète ou inadéquate entraîne fatigue accumulée chronique, performances déclinantes progressivement, système immunitaire affaibli (vulnérabilité infections), et baisse motivation durable. La récupération nutritionnelle constitue partie intégrante entraînement global, non option facultative négligeable.
Surconsommation glucides raffinés hors effort : En dehors des phases d'effort ou récupération immédiate, privilégiez glucides complexes à index glycémique bas/modéré évitant pics glycémiques répétés favorisant inflammation chronique et résistance insulinique progressive néfaste performance long terme.
Planifier méticuleusement son alimentation comme son entraînement physique : L'alimentation constitue véritablement le "carburant" de votre moteur corporel. Planifiez précisément quoi manger, quand, en quelle quantité, exactement comme vous planifiez séances entraînement (intensité, durée, récupération). Tenir journal alimentaire quelques semaines révèle patterns et optimisations possibles.
Tester systématiquement les produits nutritionnels en amont lors d'entraînements : Utilisez sorties préparatoires longues comme laboratoire expérimental testant différentes stratégies (types produits, timing, quantités) pour éviter mauvaises surprises désagréables jour de l'événement important. Notez ce qui fonctionne bien et reproduisez systématiquement.
S'hydrater et s'alimenter par petites doses régulières et fréquentes : Fractionnement apports optimise assimilation, limite surcharge digestive ponctuelle, et maintient niveaux énergétiques stables sans variations brutales épuisantes. Régularité prime sur quantité massive occasionnelle.
Adapter intelligemment son alimentation selon conditions climatiques et durée effort : Sortie 2h fraîche nécessite stratégie radicalement différente sortie 6h caniculaire. Température, humidité, altitude, intensité, durée influencent tous besoins hydriques et énergétiques. Flexibilité et adaptation situationnelle essentielles.
Écouter attentivement et respecter signaux corporels : Votre corps communique constamment (faim, soif, fatigue, inconforts). Développez sensibilité interoceptive reconnaissant signaux précoces défaillance plutôt qu'attendre épuisement complet irréversible nécessitant arrêt prolongé.
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L'alimentation joue indiscutablement un rôle physiologique fondamental avant (constitution réserves énergétiques), pendant (maintien performance et prévention défaillance), et après (optimisation récupération) toute sortie longue distance cycliste exigeante. En respectant consciencieusement quelques règles scientifiques simples mais essentielles, en adoptant approche méthodique planifiée, et en écoutant attentivement signaux corporels, vous pourrez optimiser significativement votre performance cycliste, éviter systématiquement les fringales brutales démoralisantes, améliorer considérablement votre récupération post-effort, et surtout profiter pleinement du plaisir intrinsèque de rouler longtemps.
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Questions fréquentes (FAQ) - Alimentation Vélo Longue Distance :
Combien de glucides faut-il consommer par heure en vélo ?
60 à 90 grammes de glucides par heure d'effort constituent la quantité optimale scientifiquement démontrée pour maintenir la glycémie stable et retarder l'épuisement des réserves. Répartissez entre gels (20-25g), barres (30-40g), et aliments naturels (bananes, fruits secs).
Que manger la veille d'une sortie longue à vélo ?
Privilégiez un dîner riche en glucides complexes facilement digestibles (pâtes, riz, patate douce) avec légumes cuits vapeur et protéines maigres. Évitez excès de fibres, graisses lourdes, alcool et caféine. Visez 8 heures de sommeil réparateur pour optimiser la récupération.
Comment éviter le coup de fringale à vélo ?
Anticipez en mangeant régulièrement toutes les 20-30 minutes dès la première heure plutôt qu'attendre la sensation de faim (déjà trop tard). Combinez gels, barres, et aliments naturels. Maintenez hydratation constante. Testez votre stratégie à l'entraînement avant les sorties importantes.
Quelle quantité d'eau boire pendant une sortie vélo ?
Visez 500-800ml par heure selon intensité, température, et taux de sudation individuel. Buvez 150-200ml toutes les 10-15 minutes plutôt que grandes quantités espacées. Par temps chaud (>28°C), alternez eau pure et boisson électrolytique compensant pertes minérales sudorales.
Que manger après une sortie longue pour bien récupérer ?
Dans les 30 minutes : collation combinant 40g glucides + 20g protéines (shake, lait chocolaté, yaourt grec avec fruits). Après 1-2h : repas complet associant protéines (poulet, poisson), glucides complexes (riz, pâtes), légumes colorés, et lipides qualité (huile olive, avocat, noix).